vendredi 21 novembre 2008

NON AU CENTRE DE TRI ET D'ENFOUISSEMENT A SAINT-BEAUZIRE ?

PROJET DE CENTRE DE TRI ET D'ENFOUISSEMENT

A SAINT-BEAUZIRE (HAUTE-LOIRE)

Journal « LA RUCHE » - 7 novembre 2008

Centre de tri de Saint-Beauzire : le projet bien avancé

Jean-Philippe Dessaulx, responsable « Développement Traitement Valorisation » pour le groupe Pizzorno en région Auvergne, ainsi que François Tary et Nicolas Yehezkiely, membres du bureau d'études mandaté par le groupe Pizzorno, étaient dans le brivadois mercredi et jeudi afin d'expliquer le projet de plate-forme de tri, de traitement et de valorisation des déchets ménagers et assimilés sur la commune de Saint-Beauzire.

Après de multiples interrogations à propos de l'étude menée sur l'élaboration d'un centre de tri sur la commune de Saint-Beauzire, le groupe Pizzorno Environnement était en Brivadois ces jours derniers afin d'expliquer les contours de ce projet.

PROXIMITE ET VALORISATION

Ayant obtenu la maîtrise foncière d'un terrain de 132 hectares au lieu-dit « Vazeillette » il y a environ un mois, le groupe espère désormais implanter une plate-forme de tri, de traitement et de valorisation des déchets ménagers et assimilés afin de répondre aux exigences nouvelles du Grenelle de l'Environnement et du Plan Départemental d' Elimination des Déchets Ménagers et Assimilés (PDEDMA).

En gros, chaque collectivité territoriale compétente doit avoir un centre de traitement à proximité des habitations d'un bassin de population. Ce qui n'est pas le cas actuellement pour le Brivadois puisque le Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères Issoire-Brioude est obligé de transporter ses déchets à des centaines de kilomètres. En outre, le Grenelle a également rendu obligatoire la valorisation des parties organiques des déchets ménagers (Pizzorno Environnement propose une valorisation des déchets avec un procédé retirant la partie fermentescible des déchets ce qui conduit à enlever les odeurs nauséabondes)

Pour toutes ces raisons et en concertation avec les acteurs locaux, Pizzorno Environnement a donc cherché à proposer des solutions afin de coller aux exigences et aux besoins du Grenelle et du PDEDMA.


DETAILS DU PROJET

Pizzorno Environnement veut donc implanter à Vazeillette un centre de tri, de traitement et de valorisation des déchets ménagers et assimilés.Il concernera uniquement les déchets que mettent les usagers dans leurs « poubelles grises ». Ce centre sera entièrement fermé. Il ne s'agira en aucun cas d'une configuration du type « La Taupe » à Vergongheon. Les déchets ultimes, débarrassés de leur caractère polluant, seront stockés dans des alvéoles étanches de 500 m² recouvertes tous les soirs. Ces déchets stockés n'auront aucun contact avec le sol comme l'oblige l'arrêté ministériel daté du 9 septembre 1997.

Pizzorno Environnement va louer un terrain de 132 hectares mais l'arrêté ministériel daté du 9 septembre 1997 oblige le groupe a laissé une bande de 200 mètres autour du bâtiment. Le centre de tri, de traitement et de valorisation aura donc une surface de 12 hectares environ. Au sein de ce centre se trouvera un bâtiment fermé pour les déchets. A l'extérieur les alvéoles de 5000 m² seront creusées progressivement selon leur remplissage. Le tout sera bien évidemment clôturé et une route permettant l'accès au site sera construite.

Selon les premières prévisions, les études de terrain vont débuter en début d'année 2009. Celles-ci devraient durer un an et devront veiller à ce que le site n'ait pas d'impact ni sur l'environnement, ni sur la santé des habitants. En 2010, les procédures administratives et la validation du site par la préfecture devraient également prendre une année entière. Si tout est validé les travaux débuteront en 2011 et le site ne sera pas fonctionnel avant 2012. Il faut préciser que ce calendrier n'est qu'une estimation émise par Pizzorno Environnement.

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Saint-Beauzire refuse de devenir la poubelle de la Haute-Loire








Le projet de centre de tri et d’enfouissement sur le domaine de Vazeillette







commune de Saint-Beauzire, en limite des communes de Saint-Laurent Chabreuges et Saint-Just aura des répercussions sur tout le Brivadois. Saint-Beauzire refuse de devenir la poubelle de tout le département de la Haute-Loire.





Les membres de l’association des « Amis de Saint-Beauzire »[1], des sociétés de chasse de Saint-Beauzire et Saint-Laurent Chabreuges ont organisé :
Une réunion publique
le vendredi 7 novembre, à 20h30
à la salle polyvalente de Saint-Laurent Chabreuges.
Quel est l’état d ‘avancement du projet ? Quelles seront les conséquences sur le brivadois ? Comment s’organiser pour s’y opposer ? Autant de questio

ns qui seront débattues lors de cette réunion.
[1] Association des « Amis de Saint-Beauzire », Lespinasse 43100 Saint-Beauzire
courriel : amisdesaintbeauzire@laposte.net








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COMPTE-RENDU DE LA REUNION
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Voir article journal

LA MONTAGNE


ICI






« Leurs déchets, qu'ils les gardent ! »




Non. La réponse des habitants est franche et massive. Ils ne veulent pas de centre de tri sur leur commune, et ne comptent pas se laisser faire.
Au début, ce n'était que de simples ouï-dire. Puis, la nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre parmi les habitants de la commune de Saint-Beauzire : l'implantation d'un centre de tri et d'enfouissement de déchets ménagers et industriels banals serait à l'étude. Qui ? Quand ? Quels déchets ? Le Conseil communautaire du 27 octobre a eu beau rajouter la question à l'ordre du jour (voir notre édition du 29 octobre), le flou subsiste.
« Il n'y a eu aucune commande publique, c'est une initiative purement privée » avait alors précisé le conseiller général Jean-Noël Lhéritier qui s'était entretenu avec les représentants du groupe Pizzorno, porteur du projet. Et il l'a répété vendredi soir, à la salle polyvalente de Saint-Laurent Chabreuges, mais cette fois-ci face à plus de 150 citoyens, sceptiques.
« 130 hectares de terres cultivables, loués par trois agriculteurs... On ne nous fera pas croire que personne n'était au courant, à commencer par la Chambre d'agriculture », s'indigne Serge Mondani, vice-président des Amis de Saint-Beauzire. L'association, présidée par Louis Lagrange, avec l'ACCA, est à l'origine de cette réunion publique.
Face à eux, hier, une salle comble : ils sont riverains, chasseurs, pêcheurs, défenseurs de l'environnement ou simples citoyens. Tous sont inquiets, et veulent des réponses. Dans la salle, les élus se comptent sur les doigts d'une main. Les habitants devront se contenter de recouper les informations glanées au cours de discussions informelles.
« Le 20 octobre, confie Serge Mondani, je me suis entretenu avec les propriétaires du terrain concerné, un domaine de près de 130 hectares au lieu-dit Vazeillette. Ils m'ont confirmé qu'une étude allait être lancée pour implanter un centre de tri ».
Un dossier « bien plus avancé qu'on le prétend », jugent beaucoup. Et leurs suspicions ne s'arrêtent pas là : « on nous parle d'un centre de 20 hectares, pourquoi en louer 130 ? ». « S'il s'agit bien d'ordures ménagères, quelle est la nature des déchets qui vont être enfouis ? En quelle proportion ? ». Dans la salle, personne ne croit en la version officielle. Entre les rangs, circulent les mots « déchets inertes » et même « amiante ». Ils ont peur. Pour leur cadre de vie, pour leur santé, pour leur tranquillité, pour leur patrimoine naturel dont le bassin de la Vendage situé à proximité du site, et même plus encore. « Ce n'est pas qu'une commune, mais tout le Brivadois qui est touché » prévient Louis Lagrange. Et l'assemblée ne tarde pas à montrer du doigt.
« C'est aux élus de régler ça ! » lance une habitante. Le Plan départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés est rapidement mis sur le tapis. « En révision depuis sept ans », annonce Jean-Noël Lhéritier.
La faille est pointée. La réalité ? Personne ne sait que faire des déchets. « Chacun devrait gérer ses propres ordures, nous ne voulons pas récupérer les déchets dans un rayon de 300 kilomètres ! » martèlent-ils. « Après des projets qui ont échoué à Paulhaguet, puis le Pays de Blesle et enfin le secteur du Puy, c'est maintenant nous qui devons récupérer le cadeau ! Leurs déchets, qu'ils les gardent ! ».



Marie Coreixas , LA MONTAGNE





Environ « 80.000 tonnes » de déchets ménagers par an


Responsable des secteurs développement, traitement des déchets et recyclage pour la région Auvergne, au sein du groupe Pizzorno, Jean-Philippe Dessaulx explique que le projet, actuellement à l'étude à Saint-Beauzire, consiste à installer « un centre de tri, de traitement et de valorisation des déchets ménagers ».


En l'occurrence, tout ce qui compose la poubelle grise, car, selon lui, « il y a des choses à récupérer à l'intérieur, comme le papier, le plastique... ». Ou encore les restes de repas, les épluchures de légumes.

Et ces déchets seraient « recyclés au maximum, nous espérons à 70% ». quant aux 30% restants, « ceux dont on ne peut rien faire », ils seront enfouis sur place. « Notre projet n'est pas ficelé », insiste Jean-Philippe Dessaulx. Une phase « d'études » (portance du sol, hydrologie, géologie, environnement...), étalée sur une année, déterminera si le site, au lieu-dit Vazeillette, peut accueillir la plate-forme. « S'il y a un impact négatif, rien ne se fera », assure-t-il.

La société envisage d'utiliser une cinquantaine d'hectares, sachant que la réglementation impose de laisser tout autour de la zone une bande de 200 mètres de large.

Sur place, l'équipement devrait se composer d'un bâtiment (centre de tri), d'environ 5.000 m², destiné à accueillir les camions pour qu'ils puissent vider leur contenu à l'abri du vent. L'aire de stockage occuperait 5.000 m² et la partie réservée à l'enfouissement également 5.000 m².

Sur la quantité de déchets traités par an, Jean-Philippe Dessaulx annonce autour « de 80.000 tonnes ».

Le projet est lié, semble-t-il, au Plan Départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés, porté par le Conseil Général de Haute-Loire, qui, selon le responsable de « Pizzorno Environnement », doit être révisé et validé par la préfecture. S'y ajoute l'enquête publique. Ce qui fait dire à Jean-Philippe Dessaulx, « qu'une installation ne pourra pas se faire avant trois ans ».


Jean-Luc CHABAUD - LA MONTAGNE


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Ci-dessous article du journal LA RUCHE






L'article ci dessous:





CENTRE DE TRI DE SAINT-BEAUZIRE :
les opposants se mobilisent



Le slogan électoral de Barak Obama :Yes we can ! « a fait des émules bien au-delà des frontières étasuniennes. Ainsi le :« Oui, nous pouvons! » était repris vendredi soir à St Laurent-Chabreuges par la foule décidée à s'opposer au projet de centre de tri conduit par le groupe Pizzorno Environnement sur la commune de Saint-Beauzire.
« C'est un projet qui concerne l'ensemble du Brivadois. » Louis Lagrange, président de l' Association des Amis de Saint-Beauzire ouvrait la réunion d'information en ces termes : « oui, nous pouvons! Nous pouvons dire non à un projet qui ne nous satisfaits pas! ». face à lui, près de 200 personnes rassemblées vendredi soir à la salle polyvalente de Saint-Laurent-Chabreuges. Découvrant un peu tardivement selon eux le projet d'implantation d'un centre de tri , de traitement et de valorisation des déchets ménagers et assimilés sur la commune de Saint-Beauzire, les agriculteurs, adhérents des ACCA locales, propriétaires terriens ou simples particuliers voulaient en savoir plus.
Le vice-président de l'Association, Serge-Pierre Mondani prenait la parole à son tour afin de dresser un historique précis des derniers événements.: « selon les informations dont nous disposons, le Président du Conseil Général et le Préfet étaient au courant du projet. Un projet dans les tiroirs depuis plusieurs années déjà, semble-t-il. Ensuite la Communauté de Communes du pays de Blesle aurait été sollicite pour un projet similaire finalement abandonné, les élus de l'agglomération du Puy en Velay l'auraient également rejeté. Enfin, lorsque je fus moi-même contacté par un représentant du groupe Pizzorno, ce dernier m'affirmait que s'il y avait des problèmes ici, il n'était pas marié avec la région et qu'ils iraient ailleurs. »



INQUIETUDES



La salle majoritairement hostile au projet manifestait ses craintes qui, peu à peu, se tournaient en colère : « Nous ne voulons pas des déchets de tous les départements de la région, voire au delà. ».
Le groupe Pizzorno Environnement est à maintes reprises montré du doigt malgré la mise en avant d'un solide potentiel de performances (lire La Ruche du 7 novembre). Serge-Pierre Mondani précisait: « une fois l'autorisation obtenue par le promoteur, il peut faire 90% en centre d'enfouissement et 10% en centre de tri. Et que dire de la pollution des sols si dans plusieurs décennies il faut financer la dépollution d'un site déjà mort! ». ces propos ont illustré la forte sensibilité liée à ce type de projet. L'épisode de la déchetterie de Salzuit étant encore présent dans tous les esprits.



RESPONSABILITE ET FAIBLESSE



Pourtant, Grenelle de l'Environnement oblige, il est impératif de valider avant 2010 le plan départemental d'élimination des déchets ménagers et assimilés (PDEDMA): « il ne s'agit pas de rejeter en bloc toutes propositions, il est normal que les déchets soient traités par ceux qui les produisent, il faut prendre ses responsabilités, il existe des friches industrielles réunissant les conditions favorables à l'implantation d'une plate-forme de tri, alors pourquoi venir ici ? » s'interrogeaient Louis Lagrange et Serge-Pierre Mondani, à l'image d'une grande partie de l'assemblée.
A cette question, le conseiller général Jean-Noël Lhéritier , l'un des rares élus présents, a apporté un élément de réponse. D'une part, suite à l'exposé du contexte réglementaire et opérationnel relatif à l'installation d'un centre de tri et d'enfouissement et d'autre part: « le département souffre de ne pouvoir valider dans les plus brefs délais le plan départemental d'élimination des déchets, les débats n'aboutissent pas. Dès lors, il y a une faiblesse de ce côté là, une faiblesse que le groupe Pizzorno a su saisir. Normalement, le sujet est entre les mains des collectivité locales , alors que nous sommes ici à l'inverse. Je suis très inquiet et pas favorable à ce projet, c'est notamment aux élus du conseil municipal, de la communauté de communes, du SICTOM de se positionner, d'impulser la manière dont doivent être traités les déchets car ils ont la compétence. Je vais demander au président du Conseil Général d'accélérer la révision du plan 43 d'élimination des déchets, car en 2010, c'est le préfet qui tranchera! »



UN COLLECTIF A GERME



Ces dernières paroles ont tout sauf refroidi l'atmosphère. L'heure semblait à la mobilisation et les signatures ont fleuri sur les pétitions présentées au sortir de la salle polyvalente. Une partie d'échecs vient de débuter entre le groupe Pizzorno Environnement qui, aux yeux des « anti », porte la lourde réputation d'être l'acteur d'un projet plus néfaste que bénéfique à la collectivité et l'environnement. De l'autre, des riverains inquiets de voir s'installer une plate-forme de tri dont la maîtrise foncière porte sur 50 hectares, ajouté à cela le ballet quotidien des camions et pour dresser un tableau complet, ils ont le sentiment que ce projet fut élaboré en douce, sans concertations aucunes avec la population. Pour finir, Louis Lagrange a déclaré: « nous allons créer un collectif, une association d'opposition au projet tel qu'il est présenté, au profit d'un traitement cohérent et transparent des déchets en Haute-Loire. »


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INFORMATIONS

de Monsieur Louis Lagrange:


"Il s'agit d'une initiative privée: le groupe PIZZORNO et Mr et Mme FOURNIER-MONTGIEUX (propriétaire du domaine de Vazeillette, environ 130 ha sur la commune de Saint-beauzire, à la limite des communes de Saint-Lautent Chabreuges et Saint-Just). Cette initiative privée permet aux élus du département de la Haute-Loire et à l'Etat de se défausser; Ce centre aura certainement pour vocation de traiter les déchets de la haute-loire et d'une partie du Puy-dedome; C'est un espace encore "naturel" qui va se trouver dénaturé et pollué (eaux de la Vendage et in fine de l'Allier; population des villages à proximité; image du brivadois; Centre de Vacances Ciel-Léo Lagarnge; site Natura 2000 à proximité.....).

Actuellement nous avons lancé une pétition auprès des habitants de tout le Brivadois, demain matin nous serons à Brioude sur le marché."


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FOIRE DE LA SAINT CLEMENT A BRIOUDE

Samedi 22 Novembre 2008

Venez vous informer sur le marché

Et signer la PETITION

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Informations des amis de Saint-Beauzire : (en date du 23 novembre 2008)

Nous sommes déjà à 900 signataires pour la pétition.
Voici des contacts pour signer la pétition:
- A Saint-Just: Christian Coste à La Chassagne
- A Brioude : la boulangerie Page rue Jules Maigne à Brioude et Vernat Jean (président de la société de Pêche de Brioude)
- A Paulhac: Christian Chazelle
- A Saint-Beauzire: Gérard Préville à la gare
- A St Laurent-Chabreuges: Famille De Rochely au Bouchet.

Cordialement,
Louis Lagrange

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UN NOUVEL ARTICLE
dans le journal LA MONTAGNE
ce mercredi 26 novembre 2008

interview de J-P Dessaulx,
responsable développement et valorisation
sur la région Auvergne, du groupe Pizzorno



Sur le site de LA MONTAGNE, POUR ou CONTRE, REAGISSEZ

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SEMAINE DE LA REDUCTION DES DECHETS

du 22 au 30 novembre 2008


Une semaine de sensibilisation

http://www.reduisonsnosdechets.fr/

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Idée

Le compostage collectif geste citoyen, geste écologique, geste économique

Un autre équipement de compostage, plus artisanal, existe en Vendée avec les sites de compostage collectif où les habitants viennent déposer leurs biodéchets.

« Nous avons tous entendu parler du « Grenelle de l'environnement », qui nous a rappelé qu'un des axes de développement durable est le tri sélectif.
Dompierre n'a pas attendu pour le pratiquer. Quelques-uns ont eu l'idée d'un regroupement des Dompierrois autour d'une plate-forme de compostage. Aujourd'hui, environ 25 bénévoles "relais de quartier" motivent environ 250 Dompierrois à apporter le samedi matin leurs déchets de nourriture. Entre 250 et 500 kg par semaine sont apportés par les Dompierrois. S’y ajoutent les apports des collectivités (l’EHPAD et la cantine scolaire principalement). »

Lire la suite

http://www.pourdompierre.com/article-13714231.html

Qu'est-ce que le compostage collectif ?

Explications sur ce site :

http://membres.lycos.fr/bouaineline/compostage.htm


Un site : le compost citoyen

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Un site :

http://abi-bagnols-en-foret.site.voila.fr/

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Un village, des camions et des odeurs :



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PEDAGOGIE


Quelques sites traitant des déchets ménagers :

http://www.syctom-paris.fr/edi/doc/espenf/manuel.htm

http://www.apcede.com/Outils/pedago/pedago.htm

http://www.fnh.org/francais/doc/en_ligne/dechet/intro.htm

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15 commentaires:

  1. N'hésitez pas. Commentez, commentez...

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  2. Envoyez vos informations

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  3. NON NON NON au projet de centre de tri d'ordures et d'enfouissement à Saint-Beauzire.

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  4. Il faudrait une action internationale pour diminuer les déchets qui pourrissent notre planète. quel univers laisserons-nous à nos enfants !!!!

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  5. projet completement incontrolable et surdimensionné donc d'autant plus dangereux.
    si un projet comme celui là voit le jour c'est toute notre region qui va s'éteindre peu à peu au profit de privés qui vont se remplir les poches et après cela qui nous laisseront bien dans notre "merde" (qui ne sera pas la notre d'ailleurs). non ne sacrifions pas notre terre non au projet PIZZORNO.
    si seulement cette démarche pouvez faire réagir et qu'au moins on trouve une solution intelligente pour ces déchets que l'on pourrait si facilement réduire. réagissons tout de suite pour que demain soit vivable. pour nos enfants !!!!

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  6. Assez d'accord pour dire qu'il faudrait une action internationale pour diminuer les déchets.

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  7. Il est toujours un peu délicat voir dangereux... de critiquer un projet avant de l'avoir vu. Un tel projet fera forcément l'objet d'une étude très complète et d'une procédure d'instruction. Je pense que nous serions plus crédibles en critiquant le contenu du dossier. Sur le fond, il y a un besoin et nous produisons tous des déchets dont il faut faire quelque chose.

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  8. D'accord pour dire qu'il faut diminuer la quantité de nos déchets et essayer de les trier pour les valoriser. Qui peut me dire où vont nos déchets ?

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  9. a ma connaissance le sictom les envoie à clermont ferrand.
    Que ce soit localement ou nationalement les débats sur la gestion des déchets ou les OGM déchaînent les passions et ne sont pas très sereins : mise en cause de la représentativité, mise en cause du choix des experts, accusations diverses, claquages de portes, manifestations, accusations d'être influencés par les lobbies... On se demande donc comment nous puorrions parler sereinement de ces problèmes. Faut-il organiser des débats publics sur ces sujets ou pensez vous qu'au contraire le citoyen n'est pas en mesure de se positionner correctement sur ces problèmes ? Aimeriez-vous participer à des débats sur les ogm, le traitement des déchets ?

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  10. J'ai connu un dossier similaire dans le département de l'Oise. Manifestations, création d'un collectif anti-décharge animé par deux trois élus en vue qui battaient campagne, risque de superdécharges, menaces etc. Attention à la récupération politique et à la démagogie. Le problème des déchets est bien réèl. Il faut des centres de traitement de déchets modernes et sécurisés tout comme il faut des casernes de pompiers, des maisons d'arret etc.. Encore faut-il que le dossier ne soit pas pourri. A nous d'ouvrir l'oeil ! Mais pas de récup politique!

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  11. A premiere vue, ce projet me parait constructif, il n'est pas normale que les dechets de ce departement soit envoyer a des centaines de Kms (chez les autres).
    Metre une filiere de trie et de valorisation (separation de la matiere fermantescible )semble etre une bonne idée puisque cela limite les transports.

    Pour chaque projet, il y a bien évidement un collectif d'antis-projet qui se formes (ou plutôt, je veux bien, mais chez les autre)

    De priere a ces collectif, soyer constructif et non refractaire, un collectif qui sort de mauvais arguments non constructif est un collectif non credible et donc non pris en compte.

    Vous pouvez tous oeuvrer pour la reduction de dechet par le trie selectif, le compostage (lombricompostage)individuelle, le choix de vos produits (emballage)...

    Le consomateur decide, or vu que le consomateur moyen aime avoir des doses individuele, des emballage pratique... l'emballage est encore bien présent.

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  12. Je pense qu' il faut quand même savoir de quoi on parle avant toute chose et de prendre position. Un tel projet n'est pas uniquement pour récupér les ordures de notre département car 80000 tonnes de déchets représentent la production annuelle d' une population de plus de 2 000 000 d' habitants et la on est loin des 210 000 altiligériens résidents au dernier recencement (2005). Il apparait clairement que si le groupe Pizzorno annonce un tel chiffre nous ramasserons bien plus que les déchets de notre département. De plus la surface du site de Vazeillette 130ha environ permet d' envisager encore plus important et des variétés de déchets encore plus diversifiéés et un enfouissement sur un tel secteur s' avererait catastrophique pour tout le bassin du Brivadois. Pollution de la faune, flore, atmosphére, nuisances sonnores augmentation de la fréquentation des poids lourds pour ces transports spécifiques (entre autre la traversée de Brioude) et que dire du cadre de vie de toutes les communes environantes qui ont fait depuis des années un effort pour un tourisme vert encouragé par des élus locaux qui maintenant proposeraient d' anéantir ceux-ci, (peut-être ont-ils prévu une visite du site reconverti pour agrémenter les séjours des futurs touristes !!?). Bref je suis contre ce projet démesuré et ce n' est pas à nous de proposer un autre endroit car nous n' avons rien demandé et sacrifier un tel lieu pour satisfaire aux envies et ambitions personnelles d' élus mérite quand même un peu plus de considération de leurs parts.

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  13. Je pense qu'il faut vérifier certaines informations avant de prendre position.
    La population départementale est estimée à près de 220 000 habitants selon le recensement de 2006. Avec une production de l'ordre de 520 kg par an par habitant, cela représente 115 000 tonnes. L'auvergne qui ne totalise même pas 2 millions d'habitants ne devrait pas produire plus de 700 000 tonnes par an.
    La surface du terrain n'est pas de 130 hectares mais de 13 à 10% près.
    Je suis contre une méga décharge où l'on mettrait tout et n'importe quoi. Mais je suis pour l'implantation d'un centre de traitement local pour nos déchets (au lieu de les envoyer chez les autres dont les puydomois).
    Je ne me prononcerai donc sur le projet qu'après en avoir pris connaissance et vérifié ce qui est envisagé.

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  14. Le site de Vazeillette représente bien une surface de 130ha et c'est une information sure. Actuellement ce ne seront pas les ordures ménagéres du brivadois qui seraient traitées par le groupe Pizzorno mais bien celles du bassin Ponot et cette solution arrangerai bien les élus de ce secteur car il trouveraient une alternative à leur probléme et pourraient ainsi se féliciter d' avoir résolu cette obligation qui leur incombe depuis 2001 ( he oui 7 ans à méditer !!!) sans toucher à leur environnement immêdiat. Le groupe Pizzorno profite du laxisme des élus du conseil général de la Haute Loire pour soit disant apporter sa solution mais quand on connait les méthodes de cette entreprise peu scrupuleuse et tout aussi peu réspectueuse des obligations qui lui sont imposées ( EX. au Cannet des Maures ) il y a de quoi se poser des questions quant à l'avenir de ce site qui serait irremédiablement condamné.Je trouve d'autre part que les élus du brivadois sont eux aussi peu réactifs mis à part les élus de St Laurent Chabreuges qui ont eux le courage d'exprimer leur position en adoptant la motion de principe de l'ASEB et j'espére que cette initiative ne sera pas la seule surtout que cette commune ne sera pas la seule directement ou indirectement concernée par les multiples nuisances engendrées par de tels centres d'enfouissement. La connaissance icompléte de la future réalité est peut-être à l'origine de cet immobilisme ?
    Il est facile de dire actuellemnt qu'une prise de position n'est pas envisable car aucune demande officielle n'a été effective de la part du groupe Pizzorno mais il est certain que si personne ne se prononce, il sera trop tard quand
    le moment sera venu de vraiment faire quelques choses comme dans bien des cas malheureusement.

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  15. merci de mettre les statuts de votre association sur votre site,ça eclaircira un peu le debat car on ne comprend pas forcement l'enjeu final.

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